Peut-être ne l’attendiez-vous pas, mais ça y est le Vive Flow d’HTC est disponible. Que nous apporte ce casque vis-à-vis de ses concurrents ?
Tout d’abord doit-on parler de casque ? Avec ses 189 grammes au compteur… pardon, à la balance… il s’apparente plus à des lunettes qu’à un casque. Et c’est d’ailleurs la volonté affichée de Vive ; il suffit d’observer l’apparence de ce casque/lunette pour s’en rendre compte. Deux visières, des branches pour lunette, ça y est la réalité virtuelle bascule, devient opérationnel, transportable.
Est-ce vraiment le cas ? Tout dépend du point de vue. Tout d’abord le Meta Quest 2 est lui aussi transportable. Certes, plus gros, plus lourd, mais plus autonome avec un tracking étendu des mains et des manettes, ce qui n’est pas le cas du Vive. Son tracking est plus perfectible et en guise de manette il faut utiliser son téléphone Android ; passez votre chemin si vous êtes sur iPhone.
Avec une batterie limitée (ce qui se comprend vu le poids), le Vive Flow a été prévu pour pouvoir se connecter à des batteries extérieures au besoin, la batterie interne ne durant que quelques minutes. S’il supporte du 6DoF (six degrés de liberté qui permettent de se déplacer dans l’environnement virtuel), le casque/lunette a surtout été imagé pour une utilisation statique, dans son canapé, devant son bureau, dans sa voiture (en tant que passager) avec un accent fort mis sur la méditation, le calme ou le divertissement (il est très facile de projeter du contenu Netflix).
Niveau code, le Vive Flow se programme de plusieurs façons mais les plus intéressantes sont bien Unity (pour sa rapidité d’implémentation) et Unreal Engine car la programmation reste homogène avec ce que l’on connait sur d’autres casques. Il convient toutefois de faire attention aux problématiques de performance. Si le casque est équipé d’un système de refroidissement intelligent, il n’offre pas le niveau classique connu jusqu’alors. Il convient d’être attentif à vos créations et aux activités que vous proposez dans l’univers VR.